J’ai eu la chance de tester la presse sur iPad ce matin. Son grand format facilite la lecture (sauf en plein soleil, où l’e-paper garde son avance niveau confort de lecture), la navigation dans la tablette est très souple, voir automatique pour ceux qui ont déjà un iPhone, et les pubs interactives ne sont pas du tout envahissantes.
L’iPad semble avant tout une aubaine pour les annonceurs car les options publicitaires sont presque sans limites (en dehors de l’interdiction de Java). Par exemple, une page de publicité nous invite à tourner la tablette, en la tournant une autre page apparaît à sa place. Un clique, et on se retrouve dans le catalogue de l’annonceur où on peut effectuer des achats. Tout cela en restant dans l’application de la publication : avec un clique, on se retrouve dans les pages rédactionnelles. Cette manière de présenter la publicité est subtil mais capte tout l’attention de l’utilisateur : si on veux aller plus loin dans l’information proposée on peut le faire, sinon on tourne la page pour continuer notre lecture.
Nettement plus grand qu’un e-reader en hauteur et en largeur, l’iPad tient moins facilement (voir pas du tout !) dans un sac à main, donc l’exploitation d’une lecture presse dans les transports semble limitée. Par contre pour lire son journal préféré confortablement chez soi sans mettre le nez dehors, aucun souci !
Les gagnants dans l’histoire ? Les lecteurs, les éditeurs, les annonceurs et, of course, Apple.
Les perdants ? Les kiosques de presse, les mini-PC et, éventuellement, les e-readers qui ne sont pas encore disponibles en e-paper tactile version « couleur ».